29 Juillet
Malgré quelques nuages qui trainent encore et s’agrippent au relief, ciel bleu et soleil sont bien présents, la bise souffle et la température est de 13°.
Briefing pour fixer l’itinéraire, l’ile Langoya nous semble plus couverte de gros nuages que celle d’Hinnoya nous décidons donc de prendre la route évitant ainsi la traversée Melbu Fiskebol qui lors des précédents voyages étaient très chère.
Nous traversons donc le grand pont et en route direction Hanoy. Caressé par les doux rayons de ce soleil qui brille ardemment, le fjord prend, aujourd’hui, des airs de lagon, pour notre plus grand plaisir.
Premier parking après Strand, direction Lodingen, nous faisons pleins et vidanges. Le ciel se dégage de plus en plus métamorphosant les paysages qui deviennent riants et colorés.
Les fjords scintillent quelques petites barques s’y dandinent.
La route de Gullesfjordbotn à Hanoy, terminée depuis notre passage en 2003, présente de nombreux tunnels, le plus long fait plus de 6 kms et de nombreux ponts qui enjambent des bras de fjords.
Repas de midi à Hanoy, un petit coin de fjord magique, sous quelques cimes acérées, où nous nous prélassons avec beaucoup de plaisir. Nos pêcheurs taquinent le poisson sans vraiment l’inquiéter.
Arrivée à Fiskebol de là imaginez des sommets pointus qui semblent sortir de l’eau. C’est cela les Lofoten, nous sommes en effet sur l’ile de Austovoya. Des sommets pointus, un peu enneigés, des pitons rocheux dressés vers ce ciel bleu, des fjords aux eaux vertes, émeraudes, turquoises ou azur où iles et ilots s’égrènent, des petites plages de sable blanc. C’est un paysage saisissant on a envie de s’arrêter à chaque détour pour prendre des photos ou tout simplement pour contempler.
Nous tenterons de passer par une petite route sur Laukvik, difficile car elle se transforme rapidement en piste où les nids de poules, fort nombreux, la rendent trop chaotique pour nos petit cubes. Au petit village de Morrfjord nous ferons demi-tour et poursuivrons pas la E1O.
Svolvaer, principale ville des Lofoten, port de pêche, surmontée par un chaos rocheux et de nombreux pics, dont la Svolbaergeita qui surgit de l’eau à 569m en à pic, est souriante quand on l’aborde par l’ouest, avec ses robuers : petites cabanes rouges, abritant autrefois les pêcheurs qui colorent tant les Lofoten et qui surprennent avant d’enchanter, ses entrepôts et ses petits ilots rocheux qui parsèment le large Vestfjorf. Dommage elle aurait mérité un petit arrêt même si le soleil nous à lâchement faussé compagnie depuis quelques heures.
Arrêt pour la nuit à Kabelvag, face à l’église de Vagan, église en bois jaune, une des plus vastes que l’on peut voir dans le nord de la Norvège.
Pour changer un peu il bruine, bruine de courte durée mais les sommets ont mis leur chapeau gris des mauvais jours.
Apéro chez nous ce soir, nous gouterons du rennstek, sorte de bacon de rennes.
30 Juillet
Ce matin la température est agréable, le ciel bleu mais quelques nuages y vagabondent, mais le soleil brille.
Svolvaer sous le soleil.
Nous remplissons nos bouteilles de gaz à la station GPL (LPG) signalée par « Nomade », sans le moindre souci. Merci beaucoup à ce couple qui a eu la gentillesse de nous fournir beaucoup de renseignements, forts utiles, sur ce voyage.
Faisons le plein de Go à la station Shell, nos courses à la Coop, buvons notre sacro saint café journalier et levons l’encre vers 11H.
Poursuivons notre voyage par la E10 puis bifurquons par la 816 pour Hennigsvaer. Cette route étroite se fraye un passage au milieu d’immenses chaos rocheux impressionnants, longe, tout en épousant le relief, un fjord aux belles couleurs changeantes, souvent en dégradé turquoise, où iles et ilots semblent posés là comme par enchantement.
De-ci de-là quelques plages de sable blanc, une poignée de barques qui mouillent paisiblement et des pics de rocs qui griffent le ciel
Repas de midi avant le premier pont permettant d’atteindre Hennigsvaer.
Henngsvaer : un petit port étonnant, merveilleusement romantique, un village de pêcheur authentique construit sur plusieurs ilots reliés par des ponts.
Le vue s’arrête d’abord sur des centaines de poteaux en bois où sèche normalement la morue, mais nous n’en verrons pas une seule.
Dans cette « Venise des Lofoten », comme on l’appelle, l’eau s’infiltre partout et l’on prend plaisir à se promener, cheveux au vent, sur ces pontons bordés de robuers rouges tout en reniflant des effluves marines.
Nous jouons à « saute iles » après Lyngvaer, un pont nous permet d’atteindre l’ile de Cimsoya, le suivant celle de Vestvagoya.
Pleine de charme mais différente, nous évoluons sur la 815, dans une petite plaine marécageuse ou paissent quelques moutons qui sont parfois sur la route, quelques vaches qui broutent une herbe bien fournie. Dès que l’on approche le fjord un chapelet d’iles et d’ilots, rocheux ou boisés s’égrènent tout près de la côte.
Nous quittons fjord et montagne pour arriver à Leknes où nous stationnerons pour la nuit sur le parking de Rema 1000.
Une Etape courte mais pleine de charme sous le soleil il est 22h et il brille encore.