28 Août
Il a fait une averse tôt ce matin, nous laissant penser qu’il ne fera pas beau. Malgré ce ciel bas il ne pleut pas.
Nous partons donc pour le bateau de 10h, programmant un arrêt pour les visites. Nous changerons de programme car l’heure de la correspondance ne nous convient pas.
Voici encore quelques photos de Copenhague.
Nous ferons donc le tour complet espérant pouvoir nous arrêter plus tard. Peine perdu il se met à pleuvoir, nous nous abritons sous des capes fournies. On se protège comme l'on peut.....
Arrêt donc au terminus où nous décidons de manger au restau. Un très bon buffet pour un prix dérisoire, l’eau en carafe est presque aussi chère….
A la sortie il ne pleut plus, nous allons donc visiter un peu la ville à pied. Barbel et Jack préférant rentrer car ils connaissent.
Direction la nouvelle bibliothèque inaugurée en 1999. Les niveaux sont accessibles par l’escalator ou l’ascenseur, du dernier étage on a une belle vue sur Christianshavn. On trouve de belles salles où se trouvent des manuscrits. De nombreux étudiants sont là ordinateur en main.
Traverserons un jardin avant de rentrer dans la cour du château de Christiansborg.
Mainte fois détruit et reconstruit, il est le cinquième et date du début du 20ième. Il n’a jamais servi de résidence royale il abrite le parlement Danois, les bureaux du premier ministre, la cour suprême et les salons de réceptions. Nous enjamberons même le pont de marbre pour éviter un tour dans le jardin du palais.
Traverserons le pont Knippelsbro qui relie Slotsholmen à Christianshavn pour voir l’église St Sauveur (Vor Frelsers Kirke), église baroque du 17ième, célèbre pour son clocher élancé que l’on voit de loin. Les plus courageux grimperons les 400 marches pour atteindre le sommet d’abord par paliers puis dans la tour en colimaçon et enfin encore en colimaçon mais à l’extérieur s’enroulant autour de la flèche.
Cette grimpette impressionnante vaut bien quelques petits efforts tant la vue sur la capitale est magnifique. Un trois cent soixante degrés à 90m de sol offre quelques émotions, mais c’est cela qui fait son charme.
Retour à pied au City Camp juste le temps d’arriver et le ciel verse à nouveau quelques larmes.
Copenhague, à l'entrée de la Baltique, où monuments classiques et futuristes se mêlent, mériterait sans doute une visite un peu plus approfondie mais nous avons vu l’essentiel, c’est une très belle ville, une capitale de taille moyenne très agréable où l’on se sent rapidement à l’aise. Bâtie sur deux iles la cité est sillonnée par des canaux ce qui permet de la découvrir différemment en bateau. C’est une ville relativement calme sans embouteillage mais parcourue par un nombre impressionnant de cyclistes. Elle offre un double visage des quartiers anciens avec des maisons aux couleurs vives blotties autour du vieux port, des bâtiments sombres en briques rouges, des toits de cuivre vert et des galeries marchandes ultra modernes au design particulier où le verre est à l’honneur.
Douches et services et nous quittons le lieu pour une aire de service gratuite à Faro, sur l’ile de Bogo, près du pont. L’endroit est agréable, au bord de l’eau et le coucher de soleil sera magnifique.
29 Août
La nuit a été un peu bruyante mais on ne peut pas toujours tout avoir….
Nous traversons la petite Ile de Bogo, ile désespérément plate cultivée sous une légère brume, mais espérons qu’elle ne sera que de courte durée.
Une digue d’environ deux kilomètres et un tout petit pont nous permettrons de passer sur l’ile de Mon. Arrêt à Stege pour le plein de go et quelques courses. Stege est la ville principale de l’ile, une ville fortifiée avec des remparts médiévaux n’a conservé qu’une seule porte fortifiée.
Cette ile à vocation agricole, pleine de charme, semble à l’écart des axes touristiques.
C’est par un grand chemin forestier que nous atteindrons Mons Klint, les falaises, falaises blanches façonnées par les glaciers et ensuite l’érosion.
Arrivés sur place nous prenons nos repères et prévoyons la balade après le repas.
C’est le circuit N°5 que nous avons choisit parce qu’il est le plus court. Nous descendrons donc un nombre considérable de marches, parfois inégales, parfois avec des paliers, tout ceci dans un magnifique sous bois de grands hêtres. Arrivés au niveau de la mer des aiguilles ciselées blanches apparaissent mais restent hélas un peu masquées par la brume qui joue au yoyo.
Il faut lever la tête pour voir la cime de ces falaises de craie blanche recouvertes parfois d’un épais manteau d’arbres. Elles nous dominent du haut de leur 128m, pour les plus élevées.
C’est sur une minuscule plage de galets que nous évoluerons avant de retrouver de nouvelles marches mais cette fois à la montée.
La nouvelle petite sirène.....
Nous en avons compté 487. Inutile de vous dire que nous avons fait de petits arrêts réparateurs…. La dernière partie se fait encore dans un splendide sous bois aux troncs tortueux.
Une pause bien méritée..
Une minuscule route nous conduira au château de Liselund, petit manoir sans prétention au toit de chaume de 1792 entouré de pelouses et de petits lacs.
Avant de retrouver l’aire d’hier au soir visiterons l’église de Elmelunde, église à hauts pignons crénelés, étrange bâtisse toute blanche perchée sur une petite bute et entourée bien entendu d’un cimetière si bien entretenu que l’on croirait un jardin d’agrément.
L’intérieur est magnifique, c’est un vrai livre d’image, les voûtes sont couvertes d’admirables fresques. Datant de 1649, la chaire finement sculptée est un vrai œuvre d’art.
Celle de Keldby, en briquette rouge n’a rien d’élégant, malheureusement nous ne pourrons qu’en faire le tour car elle est fermée.
Installation sur l’aire en nous éloignant un peu plus du pont afin d’éviter les bruits de circulation.
30 Août
Orage terrible cette nuit et ce matin temps moyen.
Après les pleins et les vidanges nous partons pour le port de Rodby avec dernier arrêt courses.
Embarquement rapide pour Puttgarden en Allemagne. Trois quart d’heure de traversée tranquille.
Nous changeons de chef de file, nos Bourguignons sont aux commandes. Barbel nous a tout prévu, le trajet mais aussi les arrêts.
En route pour le sud. Journée de liaison, on roule.. on roule sur l’autoroute, autoroute très encombrée et plutôt chaotique.
Arrêt sur l’aire de service de Wissen, en ville.
Voilà nous pouvons dire que les vacances sont pratiquement terminées…..
31 Août
La nuit a été très calme, mais ce matin partons un peu plus tôt.
Barbel nous suggère une nuit chez un viticulteur, recommandé lors d’un arrêt sur l’autoroute à l’aller. Cela convient à tout le monde.
On roule, le petit ruban gris défile à toute vitesse toujours sur l’autoroute, toujours autant chargée, bruyante et chaotique. Encore une journée de liaison sous un ciel changeant souvent gris parfois avec du soleil.
Arrêt chez un viticulteur Mr Schädler à Maikammer-Alsyerweiler (avons eu un peu de mal à trouver mais c’est bien). Super accueil, super dégustation. Fort heureusement nous avions notre interprète particulier.
Nous sommes installés entre les ceps, seulement trois places… avons électricité, eau et wc. Que demander de plus. Bravo Barbel.
Demain nous passerons nos commandes.
1 Septembre
Nous passons nos commandes, payons notre vin ainsi que le stationnement, et en route….
Encore une étape de liaison où nous roulerons toujours sur les autoroutes Allemandes, aucun amélioration de ce côté, mais il faut dire aussi qu’elles sont gratuites…ceci peut expliquer cela. De gros travaux sont en cours ralentissent notre progression.
En France nous ne prendrons que la nationale avec un arrêt sur l’aire de service de Baumes les Dames qui est pas mal mais où il y a beaucoup de monde.
Ce soir dernier apéro en commun, apéro au blanc Allemand, bouteille offerte hier soir après la dégustation.
Ce matin avons eu une bouteille de blanc par camping-car en cadeau.
Demain chacun prend sa direction, les uns pour Bligny, les autres pour la Suisse et nous pour Dijon avec arrêt de deux jours avant de rentrer chez nous.
2 Septembre
Comme prévu nos routes se sont séparées. Arrivons dans l’après midi à Quétigny chez nos amis. La petite Salomée, sa maman et son papa sont là. Elle est toute menue mais bien mignonne et bien sage. Quelques soucis ont bouleversé leur vie mais tout rentre dans l’ordre. Le papi et la mamie sont ravis.
Nous mangerons ensemble et coucherons dans notre camping-car sur leur terrain à Couternon.
3 Septembre
Petit déjeuner aux viennoiseries offertes par Dominique et en route pour Solon la Chapelle où nous déjeunerons chez mon beau frère et ma belle sœur.
Et direction l’Isère… fini les vacances !!!!
La nuit a été un peu mouvementée, ce matin réveillés aux aurores et encerclés par des voitures. Nous nous déplaçons pour ne pas gêner.
Le ciel semble un peu plus clément, malgré quelques nuages qui l’encombrent, le soleil pointe le bout de son nez et le vent souffle légèrement rafraichissant l’atmosphère.
Lo port s’active, déplacement de containers…
Départ un peu avant 8H, le temps de prendre nos billets
et de monter dans le ferry, pas le temps de dire ouf on et déjà parti. Environ un quart d’heure après nous somme à Helsingor.
Premier coup d’œil sur la ville de Copenhague en nous rendant au camping.
Et pour une fois le GPS nous à conduit exactement au City Camp à Copenhague. L’accueil est chaleureux, le Monsieur parle un peu le français. Mais il est cool comme la plupart des gens des pays scandinaves. Il nous explique comment visiter la ville, nous donne des plans et vient nous placer. Prix 250kr tout compris, vu la situation et les prix pratiqués ici c’est raisonnable.
Nous décidons donc de faire « Sightseeing by Boat » qui nous parait intéressant et pas trop cher pour un billet de 24h.
Il fait beau et le soleil est très généreux, quel changement avec hier.
Départ du centre commercial que voilà.
Nous passons devant les monuments principaux de la ville d’abord la brasserie royale.
Tout à côté, le « diamant noir », annexe de la bibliothèque royale, se dresse au bord du canal, design moderne à la Danoise en verre et marbre poli du Zimbabwe.
Sur la berge opposé Christianhavn s’offre à notre vue avec sa rangée d’édifices modernes dominé par le clocher rococo de Christian kirke.
Par de petits canaux contournons le palais Christianborg qui abrite actuellement les bureaux du premier ministre, la cour suprême et les salons de réception royaux, passons sous de minuscules ponts où il faut presque baisser la tête. Le Marborbroen, ce pont de marbre d’allure rococo est un des plus attrayant de la ville avec ses arches élégantes.
Poursuivrons par Nyhavn, bassin pittoresque creusé au 17ième avec constructions d’entrepôts et de demeures aux façades aux couleurs vives, pour les riches marchands. Beaucoup de petits bars, des restaurants chaleureux qui débordent parfois sur les quais. Amarrés sur les berges, de vieux gréements en font un quartier haut en couleur. Beaucoup de monde sur le quai nord où les habitants se mêlent aux touristes.
La visite continue par l’Opéra puis le port avec de beaux navires ainsi qu’un patrouilleur pour arriver enfin à l’emblème de Copenhague, la petite sirène « Den Lille Havfrue », statue de bronze, assise sur son rocher au bord de l’eau, le regard perdu vers l’entrée du port. Inutile de dire qu’il y a foule et qu’il est difficile de prendre une photo.
Nous flânerons ensuite au gré de nos envies, d’abord vers l’imposante fontaine Gefion à trois étages surmontée d’une sculpture de bronze représentant une femme menant avec fougue des bœufs. Tout à côté, une église anglicane.
Sur le port une autre statue faite de bric et de broc, je vous laisse la découvrir….
Un vaste parc au milieu duquel se dresse le Kastelet, ancienne citadelle en étoile bordée de canaux. Dans cette caserne du début du 18ième, en brique rouges, bordée d’une rue pavée il y a encore des militaires mais son entrée est libre. A l’arrière un moulin servait autrefois, en cas de siège, à fabriquer du pain.
Ratant notre arrêt numéro 8 nous suivrons tranquillement les quais, passerons par la place Amelienborg, ensemble architectural classique résidence d’été de la reine pour arriver à Nyhavn par les quais.
Là nous reprendrons la visite en bateau en passant par le canal de Christianshavn, bordé d’agréables maisons du 18ième, Chrisitianshavn est la ville fortifiée de Christian IV, la flèche élancée de l’église St Sauveur est célèbre pour son escalier extérieur en colimaçon.
Et retour au point de départ, plus que dix minutes de marche et nous voilà à notre city camp après avoir fait quelques courses au centre commercial tout proche. En face des bâtiments modernes aux formes cylindriques et en verre.
Il a plu toute la nuit…. Et il pleut encore.
Pour la petite note humoristique….
Barbel et Jack ont stabilisé, hier au soir, leur camping car avec deux petites planchettes, les calles étant bien trop hautes….Ce matin Jack m’affirme être en pente…. Et oui pendant la nuit les calles ont gonflé…. LOL bien entendu !!!!
Pour aujourd’hui je vous dirai tout simplement, pluie, pluie et encore pluie, orages et encore orages….
Voilà un aperçu de ce l’on pouvait voir !!!!!
Descente sur Helsingborg par la E6 puis la E4 qui nous conduit au port des ferries. Voilà une journée de liaison où l’on n’a rien vue.
Heureusement ce soir nous avons apéro chez nos Héraultais.
Demain sera un autre jour, du moins on l’espère, nous traversons sur le Danemark.
Encore de la pluie cette nuit, et ce matin elle alterne avec quelques rayons de soleil.
Nous traversons de grandes régions céréalières avec de grandes fermes et encore des bois, par endroit de grands rochers de granit rose ou poussent bruyère et petits arbustes.
Après l’E6, comme le soleil se montre généreux maintenant nous prenons la petite route côtière après quelques courses et connexion à internet près du Mc Do d’Udevalla. Repas de midi sur un parking près de Fiskebackskil, petit port de pêche que nous allons visiter après le repas.
C’est un petit port très attrayant avec ses maisons blanches et jaunes en ordre dispersé avec des jardinets égayés par des roses trémières.
Il est très agréable de se promener dans ce dédale d’étroites ruelles pavées qui conduisent inexorablement dans un jardin ou sur le ponton privé d’un robuer, rouge bien sûr qui bordent le chenal.
De l’autre côté Lyskédil que nous aurions pu atteindre par un ferry de surcroit gratuit. C’est si rare qu’il ne faut pas oublier de le signaler.
Nous pensions atteindre Hellos directement, il n’en est rien, pas de route comme sur ma carte. Nous nous rendrons compte par la suite qu’il y là aussi un ferry gratuit. Trop tard nous avons rebroussé chemin et emprunterons alors la 161 puis la 160 et jouerons à « saute ponts » de l’ile Orust, qui présente des paysages variés, bois, cultures, vallons avec une côté déchiquetée qui abritent des villages de pêcheurs hauts en couleurs avec leurs hangars à bateaux qui s’alignent sur les quais, à celle de Tjorn plus petite, encore un pont et nous voilà sur le continent.
Dés lors nos retrouverons l’autoroute A6, ce qui nous permettra d »accélérer un peu le rythme puis E6 E18 direction Malmo et traverserons, sans encombre, la grande ville de Göteborg.
Sortirons de cet axe rapide pour chercher notre lieu de bivouac en empruntant la route vers Varberg. C’est donc sur un parking de Frillesas, près d’une église moderne que nous passerons la nuit. Depuis un bon moment nous avons à nouveau la pluie et parfois de très fortes averses.
Ce soir apéro chez amis Bourguignons, apéro traditionnel tous les WE.
La nuit a été calme. Après un soleil matinal, le ciel devient très boudeur et le soleil aux abonnés absents.
Au premier abord Fredrikstad semble une ville moderne industrielle construite sur les deux rives de la Glomma. Mais le long du fleuve l’on peut découvrir la vieille ville Gamleyen, heureusement fléché, une ville fortifiée qui s’alanguit derrière ses grands talus où se dressent de nombreux canons.
L’on pourra voir des maisons de riches commerçants, quelques échoppes et artisans. Elle garde un tissu urbain du 17 et 18ième bien homogène. La caserne de l’infanterie, inaugurée en 1788 est conçue selon le principe du calendrier, chaque élément architectural se rapporte à un moment de l’année : 4 portails représentent les saisons, 12 conduits de cheminées les mois, les 52 salles les semaines et 365 fenêtre les jours.
Mais aussi ceci…. Rien à voir avec la ville fortifiée.
Nous traversons des régions cultivées, beaucoup de champs de céréales, sans doute la Beauce ou la Brie Norvégienne. Ces champs côtoient les forêts et de nombreuses fermes étalent leurs bâtiments rouges, séparés les uns des autres mais entourant une cour intérieure, tandis que la maison d’habitation, un peu à l’écart, est toujours de couleur pastel.
Passage de la frontière Suédoise sans même s’en apercevoir.
C’est par l’E6 que nous poursuivons notre descente vers le sud, repas de midi sur un parking. Un soleil généreux filtrant à travers les nuages est entrain de s’imposer.
Nous les avions oubliées…. Et oui les voilà à nouveau les éoliennes, elles tournent, toujours infatigables.
Quittant ce grand axe nous caracolerons sur la 163 avec un premier arrêt à Tanumshede où nous aurons un peu de mal à trouver les gravures rupestres. Célèbre site de l’âge de bronze. Nous ferons le circuit de Vitlycke représentant divers bateaux rudimentaires, des animaux, des personnages brandissant des haches ou des couples d’amoureux, les hommes étant toujours représentés avec un long pénis.
Cette petite route tranquille nous offre des paysages variés tantôt le bord de mer, tantôt des collines boisées, tantôt quelques champs cultivés ou encore de rochers où poussent de la bruyère aux fleurs rose tendre.
Un tour au port de Grabbestad, rien d’exceptionnel, un port comme tant d’autres où nous flânerons quelques instants.
Fjällback, retiendra notre attention. C’est un charmant port de pêche aux maisons colorés, lové dans une petite anse, enlacé par des falaises de granit rose et protégé du large par de nombreux ilots. Ce port fut la retraite estivale d’Ingrid Bergman, star du cinéma.
Dans la rue qui porte son nom, une statue a été érigée à sa mémoire.
Ce soir nous stationnerons sur une place près du port de Hambergsund.
Le temps est encore bien couvert ce matin.
Avant de quitter la capitale norvégienne nous décidons d’aller voir le nouveau tremplin de ski d’Holmenkollen, un tremplin qui a remplacé celui de 1892 qui avait été agrandi 19 fois, et reconstruit en 2010.
Ce tremplin design, le plus moderne du monde, trône sur un petit sommet d’Oslo où la vue sur le fjord est imprenable.
Le projet à été réalisé par JSD Architetcs dirigé par un franco-belge et un ingénieur norvégien. Sa structure en porte à faux, entièrement réalisée en acier (1000 tonnes), dessine dans le ciel un « S » de 96,95m soit la piste d’élan. C’est le premier tremplin du monde à posséder un écran anti vent. C’est ce treillis métallique qui protège les skieurs des vents latéraux lors des sauts.
Ce chien à sans doute son histoire ?
C’est un téléphérique qui amène les sportifs jusqu’au sommet à 58m au dessus du sol, où ils bénéficient d’un espace privé.
Sa taille est de 134m et le point K de 120m, le sommet de la structure se trouve à 420 m d’altitude, il peut contenir 3000 spectateurs.
Le record actuel sur ce tremplin est de 141m, détenu par le Norvégien Andréas Kofler le 5 mars 2011 lors du championnat de ski nordique.
Ce tremplin, au profil ultra-moderne, fort impressionnant, prend une autre dimension, ce n’est pas qu’un équipement sportif mais devient une sculpture monumentale surgissant du sol.
L'église de Holmenkollen;
Nous quittons Oslo, après cette visite agréable, direction le sud, poursuivons pas la E6 que nous quitterons pour des nationales afin de trouver une chambre à coucher.
Port de Slevik
C’est chose faite au petit port d’Oyenkilen, où il n’y a pas d’interdiction.
20 Août
Après la pluie matinale le soleil semble vouloir s’imposer, et des coins de ciel bleu apparaissent. Mais cette apparition sera de courte durée les nuages les masquant définitivement.
La E134 nous promène dans des paysages de collines boisées, des lacs, de rivières, de fermes et petits villages colorés où l’on voit de petits chalets magnifiques, les « stabbur ».
A Heddal se dresse une église en bois débout, surnommée la « cathédrale des stavkirker » en raison de son imposante dimension, une des plus grande de Norvège. Ce bel édifice médiéval, date de 1242, le cœur serait plus ancien, mais elle a été restaurée. Elle présente aussi un déambulatoire intérieur grillagé.
Repas de midi sur le parking où nous retrouvons un couple d’Allemands, déjà rencontrés, avec qui nous échangeons quelques mots grâce à Barbel.
Nous décidons d’un commun accord de ne pas rentrer dans Oslo ce soir afin, de visiter demain, si le temps le permet, le Norsk Folkemuseum, musée de la culture populaire Norvégienne auquel nous irons directement en camping-car. Ne pouvant prédire le temps du lendemain nous aviserons en temps utile.
Dès que nous approchons de la grande banlieue d’Oslo, Kongsberg et Drammen la circulation s’intensifie. Qu’en sera t-l demain ?
Cette grande banlieue, banlieue industrielle semble aussi une région agricole, cultures céréalières et aussi cultures maraichères.
Ce soir nous avons beaucoup de mal à trouver une chambre à coucher correcte. Décision prise de passer par le nord par la 285, ce ne fût pas une bonne idée car nous avons atterri à Sollihogda située sur la E16, sur un parking à l’entrée du village. Mais qu’aurions nous trouvé par le sud. La boucle paraissait toutefois plus facile et plus courte….bien sûr sur la carte….
21 Août
Par chance ce matin il fait beau, suivons les indications données pas Le guide vert Michelin et trouvons sans le moindre problème le Norsk Folkemuseum. Un parking nous tend les bras mais bien entendu il est payant. Tout est ainsi ici.
Au milieu d’un parc naturel le musée du folklore Norvégien retrace l’histoire du pays du moyen âge jusqu’au début du 20ième. C’est le plus grand musée de plein air de Norvège avec ses 150 chalets ou maisons en bois d’origine rurale ou urbaine, regroupées par régions.
Pas de fil conducteur pour la visite, une petite brochure en Français (mais à acheter) rendent la progression un peu anarchique. Il est fort agréable, pas ce beau temps, de déambuler au milieu de cet univers de chalets et maisons typiques et souvent meublées.
L’église de Gol, du début du 13ième a été reconstituée ici sur une éminence (le comble c’est à Gol que l’on trouve la copie) depuis plus de cent ans. Elle est tout à fait la caractéristique des « églises poteaux », par sa construction et par sa décoration. Bien que restaurée elle a à peine changé et ne possède toujours pas de fenêtre.
Un grenier du Nurendal
Maison dans l’Osterdal
Fermes des 1950
Maisons dans le Numedal
La poste et le kiosque à journaux.
Bâtiments anciens d’Oslo.
Une maison de maitre.
Des bornes kilométriques parfois placées tous les deux ou quatre kms.
Des intérieurs anciens.
Déjeuner un peu tardif, après la visite.
Après concertation nous décidons de faire le « Vigilandsparkken ». Partons donc en bus (encore une fois très cher) et après un changement et six stations nous nous trouvons devant les superbes grilles imposantes art déco du parc.
C’est l’œuvre du célèbre sculpteur Gustav Vigeland qui y travailla plus de vingt ans et mourut un an avant qu’il soit terminé.
On franchit donc un pont entouré de 58 sculptures en bronze qui nous conduira ensuite à la grande fontaine.
Tout est basé sur la destiné de l’homme, rien n’est gratuit dans ses dimensions et proportions. L’artiste a réussi son pari de donner une humanité poignante à des colosses, nus, chauves, musclés et immobiles, croqués dans différentes scènes de la vie de tous les jours. Ils s’aiment, jouent, s’embrassent, se parlent, se battent, pleurent et tout cela de façon très expressive, qu’il soit de bronze ou de pierre.
Cette grande fontaine allégorique (mais hélas pas d’eau) est donc soutenue par 6 géants d’âges différents symbolisant le fardeau de l’humanité. Tout autour 20 groupes de bronze illustrent le lien entre l’homme et l’arbre.
Après cela on atteint le point culminant du parc, le Monolithe, accessible par trois terrasses, dressé au sommet d’un escalier circulaire orné de statues représentant les âges de la vie. Haute de 17 mètres cette sculpture, faite d’un seul bloc de granit, comporte 121 figurines enchevêtrées qui luttent pour s’élever.
Les statues qui l’entourent illustrent divers aspect des relations humaines, par exemple d’espiègles gamins sur le dos de leur maman, une natte en guise de mors.
A la fin du parc, une roue formée de quatre adultes et trois enfants, symbole d’éternité.
Retour au camping-car après une longue attente de la correspondance.
Suivant le GPS pour notre parking le stationnement de Sognsvann, nous avons un peu tourné en rond, mais étions sur la bonne voie, seulement à quelques kms. Un immense parking, près d’un bois et d’un lac où il y a beaucoup de norvégiens à la plage ou entrain de faire un barbecue.
22 Août
Le temps est moyen ce matin, arrivés à la station de métro avons beaucoup de mal à comprendre comment fonctionne le distributeur de billet, trouvons le conducteur qui nous dit machine kaput, gratuit pour nous. Belle aubaine descendons donc en ville.
Balade sur l’avenue Karl-Johansgate, avenue animée et commerçante,
avec les jardins de l’université,
un théâtre prestigieux
et le parlement, imposant bâtiment construit entre 1861 et 66.
C’est le cœur de la ville.
Visite du Den Norske Opéra, opéra nouvellement construit en 2008.
Il a fallu cinq ans pour qu'il s'élève au dessus du fjord, dans le quartier de Bjorvika et le bâtiment occupe la superficie de quatre terrains de football.
D’un nouveau style moderne il surprend d’abord par sa situation plongeante dans la baie du port, par ses lignes épurées toutes en douceur et par sa sobriété. Gigantesques baies vitrées, sur trois côtés, marbre de carrare et panneaux aluminium alvéolés sont parfaitement en harmonie. La particularité de cet édifice est son toit blanc en pente qui semble émerger du fjord. On peut gravir ces pentes doucement inclinées et faire le tour de ce magnifique édifice ou rien n’est symétrique. Nous pénétrerons dans le grand hall, fort impressionnant et fort bien éclairé par ce grand vitrage.
A l'intérieur une décoration minimaliste avec des matériaux simples, bois, béton, pierre et verre. Une grande spirale en bois abrite les trois scènes modernes dont la plus grande peut accueillir plus de 1360 personnes. Devant la grande partie vitrée, un beau restaurant ouvre ses portes.
Nous n'en verrons pas plus, mais voici la description intérieure.
Contrastant avec la clarté du foyer, le grand auditorium est décoré de chêne balte traité. Les dossiers des 1 350 fauteuils comportent des écrans individuels avec un sous-titrage en huit langues. Des constructeurs de bateaux du nord-ouest de la Norvège ont façonné les balcons et au plafond est suspendu le lustre le plus grand de Norvège. Fabriqué par la verrerie norvégienne Hadeland Glassverk, il a un diamètre de 7 mètres, pèse 8 tonnes et compte 5 800 éléments en cristal !
A l’extérieur, dans l’eau, on peut voir une sculpture moderne faite de verre et de métal qui joue sans doute avec le soleil… quand il est là !!!
C’est dans le hall de la gare que nous mangerons notre collation, pizzas ou panini…
Dès la sortie une violente averse perturbe notre visite, nous attendrons patiemment que le calme revienne. Mais la police à cheval se promène…
En route pour le Radhuset (hôtel de ville), imposant bâtiment, des années 30, en briquettes rouges, classique et sobre avec deux tours massives, dominant le port et le fjord.
Tout autour de la place de la fontaine des tableaux en bois sculptés représentent des scènes de la myologie nordique.
La décoration intérieure rend hommage à l’art moderne norvégien et à l’histoire et la vie quotidienne du pays. C’est ici que se déroule en décembre la remise du prix Nobel de la Paix. A l’étage les salles donnent sur le port,
la salle des banquets est décorée avec les portraits des rois de Norvège. De grandes fresques ou des tableaux ornent toutes les salles.
Retour en métro, et comme ce matin c’était gratuit, nous avons considéré qu’il en était de même ce soir. Nous n’avons pas compris pourquoi, est-ce pour les séniors comme à Budapest, est-ce à cause de la machine kaput ou bien de la journée !!!!
Toujours beaucoup de monde sur notre parking, un parking un peu spécial, beaucoup de rencontre de noctambules !!!!
A Oslo, capitale de la Norvège, ville à la campagne, entourée de collines boisées et espaces verts, recèle une vie provinciale, malgré son centre animé. Mais rien à voir avec notre capitale ou nos grandes villes, un certain calme y règne, pas de précipitation, peu de bruit, peu d’agitation et malgré tout une circulation assez fluide. La ville se pare en hiver d’un beau manteau blanc et les alentours offrent aux sportifs de belles pistes de ski de fond.
Ce matin le temps s’est amélioré, pas de pluie et le soleil nous fait quelques clins d’œil.
Changement de chef de file, nous prenons la tête….Arrêt prévu à Kristiansand. Cette cité royale aux longues rues tracées au cordeau qui se coupent en angle droit, est un grand port de ferries et ville industrielle toute blanche.
Rien de très spécial ici, la ville ancienne avec son quartier Posebyen aux maisons blanches du 17ième,
un centre piétonnier agréable, un petit port de plaisance
où il fait bon se promener et faire du sport…. Vous allez voir pourquoi….
Un fort domine le port il fut construit sur la rive gauche du fjord pour protéger la ville en 1679, des expositions temporaires y sont organisées.
A 28kms de là Lillesand encore une « ville blanche » typique qui a préservé son charme d’antan, quelques belles demeures du 18 et 19ième, certaines sont si petites qu’elles font penser à des maisons de poupées et un petit port. Repas de midi sur une place dans la ville.
En route par la nationale 41, direction Oslo, les nuages s’éparpillent lentement, le ciel prend une teinte azur pour devenir définitivement bleu tandis qu’un soleil généreux nous réchauffe de ses doux rayons bienfaiteurs.
Notre route, petite mais agréable, se faufile à travers bois, surtout des conifères, longe rivières et lacs d’un vert profond qui reflètent la végétation abondante. L’habitat se disperse, de belles et grandes maisons à étages se nichent en zone rurale quelque peu cultivée, céréales, pomme de terre et prairies.
Ce soir avons une chambre à coucher magnifique, un immense parking à Vradal face à un lac aux couleurs changeantes en fonction de la luminosité crépusculaire.
Il fait si beau que nous prendrons l’apéro dehors.