19 Novembre
Il fait grand beau ce matin, c’est un peu à reculons que je parts, mais c’est décidé ainsi donc nous prenons la route du retour. Mais voilà le village de Besalu et son pont sous le soleil.
Donc rien de spécial pour se trajet direction la Jonquera où nous nous arrêtons pour faire quelques courses.
Arrivée à Narbonne vers 12H30… donc aucune hésitation nous allons manger au buffet libre et comme par enchantement il y a de la place. Comme d’habitude, buffet extra, un peu plus cher qu’à la Jonquera mais pas vraiment comparable.
Un arrêt chez Narbonne Accessoires et nous voilà en quelques tours de roues dans l’Hérault chez maman. Pas de souci particulier malgré son grand âge.
Avant de reprendre la route de l’Isère nous avons partagé repas et bons moments chez nos amis camping-caristes du coin avec qui nous faisons nos voyages ainsi qu’avec une auxiliaire de vie qui s’occupe beaucoup de maman.
La remontée sera encore ponctuée par un autre arrêt chez des amis rencontrés au Maroc et qui, sur le forum des amoureux du Maroc, ont « Casinette » comme pseudo. Là aussi un excellent repas nous attendait, encore de bons moments de convivialité où nous avons fait la connaissance de leur fils Mathieu et beaucoup parlé Maroc et futures rencontres.
J’en profite pour remercier tout le monde.
Nuit calme sur l’aire de service de Mende. Et retour au bercail sans problème le 23 novembre.
Là le courrier, entassé par mon fils et sa compagne qui prennent le relais durant nos longues absences, nous attendait gentiment. Comme à l’accoutumé de nombreuses factures étaient arrivées..… mais elles sont prélevées ce qui simplifie bien la vie de camping-caristes.
Un séjour pratiquement d’un mois en Espagne, séjour très agréable parfois un peu pluvieux…. Mais que pouvons nous y faire ?
Nous avons visité de nombreux coins que nous ne connaissions pas, revu d’autres avec plaisir. Avons volontairement occulté les villes déjà visitées ultérieurement, préférant les petits villages et l’arrière pays à la côte.
Avons trouvé de nombreuses aires tranquilles, gratuites où bien que, souvent seuls, nous nous sommes sentis en parfaite sécurité aussi bien, sinon mieux que dans notre hexagone.
Je pense que nous referons encore des voyages dans ce pays où depuis quelques années nous ne faisions que traverser (sauf l’an dernier) pour aller, comme des oiseaux migrateurs, passer l’hiver sous les cieux plus ensoleillés du Maroc où la vie est belle, où les paysages sont fabuleux et surtout où l’accueil et l’hospitalité des Marocains n’est pas un vain mot.
Un merci à Emilia que nous avons retrouvé avec plaisir avec ses enfants lors de notre passage vers Séville. J’en profite d’ailleurs, si tu lis ce passage, pour te souhaiter une bonne route et un bon séjour au Maroc. Et au plaisir d’une rencontre.
Voilà un voyage qui se termine, mais les projets ne manquent pas…. rendez-vous en 2013 pour les concrétiser, si rien de grave vient nous perturber.
Encore une journée très maussade et parfois même pluvieuse… pour changer un peu !!!
Une boucle imprévue.
Espérons mieux sur côte mais il n’en sera rien.
Un tour à Roses vers le port, histoire de se rappeler quelques années en arrière…
Puis en route vers Cacéres, une petite route sinueuse qui se tortille dans la garrigue ponctuée de pins parasols dans le bas et de quelques chênes lièges sur les hauteurs.
La vue sur la côte serait magnifique mais l’astre divin a décidé de ne plus apparaitre depuis plusieurs jours. Idem pour la descente sur Carcéres.
Arrivés au village, vu les panneaux, nous ne sommes pas vraiment les bienvenus… l’entrée du premier parking nous semble un peu exigüe…. Demi-tour et nous voilà repartis.
Ce n’est que plus tard que nous verrons qu’il y avait d’autres possibilités, même pour le stationnement nocturne.
Port de la Selva ne semble guère plus accueillant, mais il y a malgré tout de nombreuses places de stationnement, sans interdiction formelle. Nous voilà donc arrêtés au port, il pleut. Nous rentrons dans le restaurant le plus proche, nous le verrons par la suite, le seul ouvert aussi.
Quelle ne fût pas notre surprise à la sortie du restaurant de retrouver sur le pare-brise un papier très convivial laissé par la "guardia municipal". Je précise qu'il n'y avait aucun interdiction sur le port. Je vous laisse le soin de juger vous-même.
Désormais nous passerons notre chemin dans ces endroits peu accueillants.
Que faire sous cette grisaille ?
Pas d’aire à l’horizon…. , pas de lieu convivial…
Comme nous devons remonter par la Jonquéra donc repasser vers Figueras et bien nous voilà à nouveau sur l’aire de Besalu. Ici au moins nous sommes acceptés et de plus gratuitement, même s’il n’y a pas de services.
Notre voyage à un fort arôme de retour, demain serons donc en France. Nous aurons peut être la grisaille et sans doute des degrés en moins. Mais nous sommes prêt à affronter l'hiver.
Cocktail explosif ce jour : bruine, brouillard, pluie et accalmies….
En route pour Vic, des paysages variés mais tristounets sous ce ciel bas et fort boudeur parfois pleurnicheur.
Vic : installation sur l’aire de service un peu à l’écart de la ville mais nous pouvons tout de même rejoindre le centre rapidement.
A première vue une cité industrielle peu aguichante, sous ce climat qui n’arrange rien…mais malgré tout le vieux centre est très agréable.
Son marché traditionnel animé sur la place Mayor deux fois par semaine donc le jeudi et le samedi. Il y a beaucoup d’animation, de bruits et d’odeurs.
Place encombrée par de très nombreux forains et petits commerçants et sans doute des particuliers, ramasseurs de champignons, vu le nombre important de petits étals.
Les partis politiques semblent bien présents, distributions de nombreux tract et « baratin habituel », sans doute les plus influents ont un stand et distribuent quelques tapas aux passants afin de les fidéliser.
Place entourée d’arcades de cafés et de belles maisons qui jouxtent des palais, difficile à voir ce matin.
En suivant de ruelles étroites nous découvrirons le bâtiment le plus ancien de la ville, un petit temple romain du 3ième et un palais.
Un peu plus bas se dresse la cathédrale avec son élégant clocher, alors que la façade reste très modeste. A l’intérieur, fresques théâtrales en or sombre et rouge.
Nous achetons une spécialité locale… coca au pastis. Nous ne savons pas trop ce que nous avons acheté. Nous allons découvrir. C’est un gâteau genre pâte à pain sucrée au goût d’anis sur lequel il y a des morceaux de lard grillés.
Retour au camping-car pour le repas, à l’Espagnole puisqu’il est pratiquement 14H. Nous dégusterons notre achat…. Pour le moins surprenant. Nous ôtons les morceaux de lard et c’est mangeable.
Poursuivant notre périple sous la pluie, le petit village de Castellfollit de la Roca, perché sur son nid d’aigle contemplant, du haut de ses 60m, la Fluvia qui coule à ses pieds, parait bien sombre sous ce ciel pleureur.
Quelques kilomètres plus loin le joli village médiéval de Besalu apparait. La pluie à cessé nous nous installons sur un parking autorisé jour et nuit, près du pont, en compagnie de plusieurs autres collègues, deux Français et des Espagnols.
Nous partons donc en ville, faut profiter des accalmies…Deux bus stationnent sur le parking, deux bus immatriculés « 38 » et de plus de Crémieu. Nous échangeons quelques mots avec les chauffeurs.
Besalu est doté d’un magnifique pont romain fortifié construit au moyen âge sur la Fluvia. Le voici sous toutes ses faces.
La ville possède un noyau ancien cerné de murailles et des édifices médiévaux. L’église romane Sant Père possède une fenêtre décorée de lions, peu fréquent dans la région.
Vers 19h irons voir la ville et le pont illuminé.
Et puis devinez… apéro feutré dans notre camping-car. Hello les copains !!! Vous nous manquez.
Très bonne nuit, j’ai même beaucoup de mal à émerger, il est vrai qu’il ne pleut pas mais nous voilà dans la brume.
Arrêt courses au village et direction de Monastère de Montserrat, monastère Bénédictin. Nous roulons donc ainsi sans rien voir ou presque, seuls le bas côté et encore….
Arrivés à un petit col ô surprise la brume disparait et de belles cimes rocheuses aux formes étranges apparaissent,
mais hélas dès que nous amorçons la descente et le changement de vallée tout se gâte à nouveau. Nous nous arrêtons donc sur le vaste parking du monastère sans rien voir, même pas un bâtiment. Quelle tristesse !!!
Le monastère actuel est construit à 725m d’altitude; il ne reste de l’ancien que quelques dépendances. Au centre entre deux bâtiments à plusieurs étages et à portiques se dresse donc l’église moderne dont nous ne voyons même pas toute la façade c’est dire que la brume est intense. La cour devant l'église.
Bien que la décoration soit surchargée, elle est magnifique, il y a déjà beaucoup de monde et une queue interminable, en passant par les chapelles, pour accéder à la Vierge de Montserrat, vierge noire appelée La Moreneta, Sainte patronne de la Catalogne.
On devine la vierge noire au centre, devant les personnes qui l'dmirent.
Statue polychrome en bois, l’enfant Jésus assis sur ses genoux, placée sur un trône à retable tout en argent.
La légende veut qu’elle soit sculptée par Luc avant d’être miraculeusement retrouvée en en 880 par des bergers, dans une grotte la Santa Cava, plus précisément elle daterait du 12ième
Nous prendrons notre mal en patience pour accéder à la statue. Comme il est près de 12h40 nous allons nous installer dans l’église pour écouter La Escolania, une des plus anciennes chorales d’enfants du monde, chantant le Virelai tous les jours à 13h. Un vrai régal.
A la sortie nous pouvons quand même apercevoir l’entassement des blocs sur les falaises abruptes, couronné de dents étranges qui dominent le monastère.
Le site fort impressionnant est d’une rare beauté. Mais hélas le soleil n’est pas au rendez-vous, le lieu prend un peu des allures trollesques.
Des bonnes odeurs de repas arrivant à nos marines nous mettent en appétit, nous irons donc manger au restaurant du coin.
La brume joue au yoyo rendant le lieu spirituel un peu plus mythique.
Il y a de nombreux accès aux ermitages et aux belvédères mais ce temps n’est guère encourageant. Cependant en une demi heure, par un chemin empierré, nous atteindrons San Miguel d’où l’on a une vue d’ensemble sur le monastère.
Puis prendrons le funiculaire pour San Juan suspendu sur son rocher, mais hélas le brouillard ne nous permet pas de voir le panorama.
Depuis le funiculaire...
Installation ce soir sur l’aire de service de Navascles, un petit village un peu plus au nord, encore une fois nous sommes seuls.
Ouf !! Il fait grand beau ce matin, enfin un soleil resplendissant et un ciel azuré.
Des oliviers, des vignes pourpres et jaunes, de petits villages ocre à flanc de sierra, une nature agréable aux couleurs d’automne défilent lentement sous nos yeux curieux. Un petit col l’Illa à 58M et nous voilà dans les pins avant de redescendre rapidement sur Montblanc au milieu des vignes et des oliviers lourdement chargés.
Monastère Santa Maria de Poblet, monastère cistercien qui doit son nom aux peupliers qui l’entourent. Harmonieux et tranquille, fondé en 1151, à l’abri des montagnes de Prades, au sein d’un paysage de vignes, de forêts et de rivières il compte encore 40 moines qui s’occupent de l’établissement.
L’ensemble comprend trois espaces fermés par un mur, le plus intérieur, précédé de la grande cour constitue le cloitre monacal à proprement dit.
Nous avons de la chance, sommes les seuls visiteurs et notre guide parle un français parfait. Il y a cependant beaucoup de monde : un congrès de médecins.
L’accès à lieu par la porte royale flanquée de deux tours polygonales à l’allure sévère.
Le parloir est aujourd’hui la salle de conférence.
Le portique de l’entrée en ogives gothique et le portail de style roman.
Le grand cloitre avec sa fontaine hexagonale, toutes les pièces du monastère médiéval donnent sur celui-ci.
La cuisine : on peut souligner l’élégance des arcs, mais cheminée et fourneaux proviennent d’une restauration.
Le chauffoir était à l’époque la seule pièce où les moines venaient se chauffer devant la cheminée aujourd’hui disparue.
Le réfectoire des moines est une grande salle rectangulaire couverte d’une voûte en ogive où ils mangent encore de nos jours en silence. (Photo prise à travers une vitre)
La bibliothèque actuelle est en parfait état de conservation, mais peu de livres d’époque.
La salle capitulaire où se mêlent harmonieusement le gothique et le roman était une salle essentielle pour la communauté. Le sol de cette salle conserve des pierres tombales.
L’église, sobre et spacieuse est construite sur un plan basical à trois nefs. Le transept accueille au niveau de deux arcs le panthéon royal où il y a huit rois et six reines (suite au pillage ceci a été restauré, les ossements sont rassemblés). L’abside est ceinte d’un déambulatoire avec cinq chapelles rayonnantes.
Le retable du maitre autel, restauré et sculpté en albâtre est une œuvre colossale de Damia Forment.
La nouvelle sacristie, édifice majestueux est plus récente.
Le réfectoire des convers à l’architecture élégante, sous le revêtement du sol se cache le cellier, les conduits de pierre encore visible sur les murs servaient à transporter le vin jusqu’aux fûts de bois aujourd’hui disparus. A côté de la porte se trouve le grand silo à grain.
Visite agréable et intéressante.
Repas de midi sur le grand parking jouxtant le monastère.
Retour à Montblanc, petite citée médiévale, construite sur une colline qui bénéfice d’un large panorama sur la plaine environnante ourlée de pinèdes. Enserrée dans ses murailles crénelées, construites au 14ième elle conserve un labyrinthe de petites rues pavées et tortueuses où il fait bon flâner.
Après avoir traversé le vieux pont, nous y pénètrerons par la porte Jordi, avant d’atteindre l’église Santa Maria à la façade baroque, juchée sur la butte dominant la ville.
Une autre porte… restaurée.
Par une petite route tortueuse et agréable à travers vignes, oliviers et pins continuerons notre progression vers Montserrat.
Arrêt ce soir sur dans une avenue de la banlieue de Igualada.
Pluie cette nuit et pluie encore ce matin c’est un peu désespérant….
Passons tout de même dans Péniscola, cette presqu’ile rocheuse plantée dans la mer, dominée par la forteresse qui fût le dernier refuge de benoit XIII et aux maisons blanches corsetées de murailles.
De part et d’autre de vastes plages, un front de mer bien aménagé et d’innombrables immeubles, beaucoup plus que lors de notre dernier passage…mais c’était en 1992.
Mais cette pluie qui nous colle à la peau gâche la beauté su site et surtout ne nous permet pas d’aller flâner dans les petites rues tortueuses de la vieille ville.
Poursuivant notre route ferons un tour dans le Delta de L’Ebre, dans ce parc naturel marécageux, fermé par l’ile de Buda où les terres sont occupées par des rizières ou des cultures maraichères. Mais par ce temps ce n’est guère agréable.
Le petit port de Santa Maria de la Repita.
Une erreur du copilote et nous voilà à Tortosa, peu importe nous changerons notre itinéraire….le temps est toujours aussi maussade et pluvieux.
Repas de midi sur le parking d’un super marché. Mais cette pluie qui continue à tomber sans relâche ne nous permet pas de visiter la ville, du moins sa cathédrale et son château de Suda, transformé en Parador.
Tantôt à droite tantôt à gauche nous longeons l’Ebre qui court gracieusement dans une large vallée.
Le Castel de Miravet, château de Templiers apparait planté sur son piton dominant le fleuve, mais voilà….
Il fallait traverser en barque. Nous verrons plus tard qu’il fallait faire un détour par le nord pour l’atteindre.
Oliviers et vignes aux couleurs chatoyantes se partage le terrain et nous voilà à Falset, une petite ville médiévale sa porte,
son château,
son église santa Maria,
sa place Quartéra bordée de portiques,
sa casa gran des comtes d’Azara, siège actuel du conseil général,
sa place vieille qui fût le noyau médiéval, place rectangulaire avec des porches sur deux côtés
et l’impressionnant bâtiment de la cave coopérative..
La route grimpe jusqu’à 500m en serpentant dans les collines tapissées de pinèdes.
Descendons ensuite sur la côte arrêt prévu à Arc en Bara mais hélas le camping est fermé, poursuivant la nationale 340 nous suivrons les flèches d’une nouvelle aire de service à Bellvei de Penedès qui à l’air bien calme, malgré la voie ferrée pas très loin. Accueil sympa par le parton qui vu la crise essaye de se diversifier. Un aire simple, fonctionnelle, sans douche et sans d’électricité.
Pas grand-chose pour aujourd’hui…
Le ciel est gris et bas et la pluie légère et intermittente
Traverserons la plaine fertile de Valencia, la Huerta, au milieu des orangers, citronniers, avant de parcourir la Sierra D’Espagne. Voici l'opéra de Valencia vu su camping car ainsi qu'une déco de pont.
Une Sierra qui ne monte guère au-delà des 700m d’altitude. De petits villages s’y nichent, maisons serrées collées souvent autour de l’église.
Paysages variés, vallées étroites, cultures en terrasses surtout des oliviers jusqu’à Ségorbe. Là un petit arrêt chez Fiat pour changer notre filtre à gasoil. Pas de souci même à 12H30, changement rapide et moins cher qu’en France.
Nous nous installerons sur l’aire de service pour notre repas de midi, aire qui a le mérite d’exister mais dont le stationnement n’est pas exceptionnel, en bordure de route et de voie ferrée, cependant peu de train et peu de voiture pour notre arrêt.
La route que nous emprunterons ensuite sera très étroite et se faufilera en virages étriqués et serrés pendant au moins 15 kms à travers des forêts et des vallées encaissées, difficile de croiser même une voiture. Fort heureusement nous n’en croiseront que deux, route difficile pour le chauffeur et aussi pour la mécanique. Vu le temps il aurait été plus raisonnable de prendre la route côtière car tout est terne. Dommage.
Nous stationnerons donc à Péniscola au camping la Volta, aire de service nos amis du forum conseillent. Il y a pas mal de monde, trouverons tout de même une place en bordure du terrain car s’installer sous les arbres n’est pas vraiment aisé.
Pluie, pluie et encore pluie. Ce matin à peine si l’on voit la silhouette altière de Penon…. C’est dire que le plafond est plus que bas…
Donc nous traînons un peu avant de prendre la route…. Oui mais quelle route ?
En tout cas pas celle de la Sierra, comme prévue. Nous allons longer la côte pour plus de facilité et puis on verra.
Voilà maintenant que le vent s’en mêle, il souffle en rafales nous secouant au passage…
Repas de midi vers la plage des Tavernes à Torre de la Vall, plus de pluie, mais le vent ne faiblit pas. Là plusieurs terrains servent d’aire de service…. Beaucoup de camping-cars y stationnent surtout des Hollandais et des Allemands, certains ont presque les pieds dans l’eau.
Il est bonne heure pour stationner et en plus cette promiscuité ne nous convient pas. Nous allons continuer par la route du bord de mer.
Le ciel se dégage, le soleil apparait et voilà qu’il fait grand beau quelle chance !!!
Nous longeons une côte plus ou moins défigurée par des constructions souvent anarchiques et inesthétiques et la lagune Albufera, zone protégée dans le cadre d’un parc naturel.
Un petit tour à Al Palmar, lieu renommé pour ses anguilles, aussi les restaurants pullulent dans ce petit village situé au milieu de la lagune et bordé de nombreux petits canaux où
dansent des mini barques.
Cette région est exploitée en rizières et zone de pêche.
Nous poursuivrons le CV500 et trouverons une aire de service à Al Saler. Très bien pour l’arrêt de ce soir (WC et douches un peu rustiques, emplacements agréables aire artisanale bien faite).
Ce soir coucher de soleil sur la lagune et la sierra.
Quelques rayons furtifs tentent de filtrer mais seront vite stoppés par les nuages.
Chaussures de montagne aux pieds nous avons décidé de monter à la cime du Penon D’ifac qu’il faut, soit disant, contourner par la droite. Le voici....
Nous longeons donc un étang où des flamands roses cherchent leur pitance,
passons au port et continuons jusqu’à un sentier dégradé et mail aisé qui suit le rocher et qui monte assez rapidement.
Et là après une demi heure de marche nous buttons contre la falaise et oui c’était le sentier des grimpeurs qui sont d’ailleurs là avec cordes, mousquetons, dégaines et casques. Mais ils nous indiquent comment monter au sommet par un sentier qui part évidemment de l’autre côté.
C’est par un large sentier pavé que nous progressons tranquillement,
la vue sur le port et la baie est magnifique même sans soleil, mais dommage qu’il ne soit pas là car la mer prend des faux airs de lagon.
Un peu plus haut....
Passons un petit dans le roc, tunnel mal éclairé, glissant où il est difficile de voir les aspérités rocheuses.
A la sortie la vue est encore superbe mais les choses se gâtent, le sentier devient très étroit mais il est surtout très pentu, rocailleux et ces rochers sont extrêmement glissants.
Nul doute qu’il faut une attention soutenue pour ne pas tomber. Par contre nous sommes au milieu du romarin, du lavandin, de la bruyère et bien d’autre plantes que je ne connais pas.
Après 1h30 de montée nous atteignons le sommet à 332m, la vue est époustouflante, mais cette mini rando fût un peu dure, cette année n’avons pas évolué une seule fois en montagne comme d’habitude. De plus nous sommes partis un peu comme des touristes… sans eau, sans barres de céréales et sans goretex. Faut croire que l’on n’a pas l’esprit montagnard….
Ouf!!!! Nous y sommes.....
Au départ avons été bercés par le doux clapotis des vagues qui viennent mourrir sur la côte ensuite le cris de mouettes nous a accompagné jusquau sommet.
Descente rapide car la pluie menace…mais on ne lasse pas de ce paysage de mer et de montagne à la fois, même si parfois les constructions sont un peu anarchiques.
Retour au camping-car vers 13h, douches et puis décidons d’aller manger une paëlla… nous sommes donc en conformité avec l’heure espagnole arrivons au restaurant vers 14h30. Sangria et paëlla seront excellentes.
Le ciel s’obscurcit, le tonnerre gronde et la pluie arrive sans crier gare. Vers 16h30 nous rentrerons donc au camping-car, il pleuviote encore, suffisamment pour nous tremper même protégés.
Actuellement donc vers 22h elle tombe encore souvent en grosses ondées et tambourine violemment.